L'essentiel à retenir
Ludovic, 32 ans, a fait Chance pour enfin déterminer la voie qui lui correspondait. Il raconte son itinéraire personnel et professionnel, et comment le parcours Chance lui a ouvert les yeux sur l’environnement et la mission qui allaient lui convenir. Ce témoignage a été écrit par Ludovic en février, alors qu’il passait une semaine chez Chance pour observer de l’intérieur l’environnement pour le moins dynamique d’une startup en accélération. Un témoignage sincère, émouvant et fort, à l’image de Ludovic.
Après un parcours académique dans le commerce international, j’ai passé plusieurs années à l’étranger. Je voulais explorer le monde et je l’ai fait, en saisissant des opportunités de travail dans des secteurs d’activité variés (vente, agriculture, restauration…). Quand je suis rentré en France, j’ai installé ma carrière professionnelle principalement au sein de l’industrie pharmaceutique (rien à voir avec mes désirs de jeunesse). Et je me suis réveillé un matin avec ce constat : ce n’était en aucune façon le travail idéal, je m’étais éloigné de ce que j’étais, j’avais simplement oublié ma passion pour la découverte du monde.
Travailler à l’étranger : l’illusion d’un travail idéal
"Le retour à mon poste dans l’industrie pharmaceutique est rude. Je ne me sens plus du tout à ma place dans cette entreprise. J’ai l’impression d’être enfermé, la routine me pèse et je ne trouve plus aucun sens à ce que je fais au quotidien. De nouveau, il faut que je réagisse."
Originaire de Limoges, je m’appelle Ludovic et j’ai 32 ans. J’ai toujours eu envie de travailler à l’étranger. Après une première expérience encourageante de trois mois aux États-Unis, je prends l’initiative d’aller vivre plusieurs mois à Londres. Puis je fais le choix de m’expatrier en Australie pendant près de deux ans. C’est loin d’être aussi idéal que je l’espérais : je rencontre beaucoup de difficultés pour trouver un travail en lien avec mes études et mes proches me manquent énormément.
Ainsi je finis par revenir en France en été 2011. Mon idée est de trouver un métier en accord avec mes études, dans le secteur du marketing, mais toujours au sein d’un environnement international.
C’est de cette façon que je commence à faire des études de marché pour une industrie pharmaceutique. Après plusieurs années au sein de l’entreprise, le besoin de partir me rattrape. Je décide de réaliser un rêve : faire un tour du monde. Je prends une disponibilité et pars de 2016 à 2017. J’en profite pleinement et vis des expériences inoubliables. Je fais des escales au sein des petites communautés locales où j’apporte ma pierre à leur volonté de se développer.
Je reviens en France au cours de l’été 2017 avec des idées plein la tête. Mais le retour à mon poste dans l’industrie pharmaceutique est rude. Je ne me sens plus du tout à ma place dans cette entreprise. J’ai l’impression d’être enfermé, la routine me pèse et je ne trouve plus aucun sens à ce que je fais au quotidien. De nouveau, il faut que je réagisse.
Allier passion et travail : la tentation de l’entrepreneuriat
Dans ma quête du travail idéal, je m’oriente vers des fonctions de chef de projet ou commercial export dans des secteurs d’activités qui m’offrent plus de liberté et des opportunités de me déplacer plus souvent. Cependant, encore une fois, je remarque que j’enchaîne les missions sans joie, sans réelle satisfaction.
Je tente de me rapprocher du tourisme mais en vain : je manque encore de connexions avec les entreprises du secteur. Qu’à cela ne tienne ! Je décide de créer ma propre structure, un tour opérateur du tourisme durable en Amérique centrale.Extrêmement motivé par ce projet qui me tient à cœur, je me confronte à des problématiques complexes lors de la mise en place de l’entreprise. J’apprends la réglementation, le financement et je me mets en quête d’un associé avec des compétences complémentaires aux miennes.
Après avoir pré-lancé le projet, il faut prendre des décisions importantes et risquées quant à la suite. J’en parle avec mes proches et je choisis de prendre le temps de réfléchir avant que cette voie “idéale” ne se transforme en cauchemar. Je reporte ce projet entrepreneurial, le temps d’acquérir davantage d’assurance dans les compétences qui me manquent encore. Je me résous alors à chercher une aide extérieure pour me guider sur une voie professionnelle en ligne avec le chemin que j’ai commencé à tracer.
Trouver le travail idéal : je n’y arriverai pas tout seul
"Je décide alors de faire le parcours Chance pour atteindre enfin ce fameux eldorado, la voie professionnelle qui corresponde le mieux à ma personnalité et dans laquelle je peux me projeter sur le long terme."
Je choisis le parcours Chance afin de mieux me connaître. Je m’aperçois que mes multiples dérivations professionnelles m’ont fait perdre confiance en moi. Je n’arrive plus à savoir quel travail pourrait me permettre de m’épanouir. Le travail idéal ? Est-ce que ça existe vraiment pour moi ? Je suis quelqu’un de passionné et intéressé par plusieurs secteurs d’activités. Cette diversité d’intérêts m’a jusqu’ici plutôt desservi dans ma vie professionnelle. Je souffre souvent de lassitude dans mon travail. J’ai besoin d’avoir une stimulation constante pour me développer personnellement dans ma vie professionnelle. J’aime faire de nouvelles expériences et découvrir de nouvelles choses. Mais comment trouver une stabilité professionnelle dans tout ça ?
Je décide alors de faire le parcours Chance pour atteindre enfin ce fameux eldorado, la voie professionnelle qui corresponde le mieux à ma personnalité et dans laquelle je peux me projeter sur le long terme.
À ce moment précis, je suis en pleine période de doute. Les réflexions, les envies et les peurs de tout recommencer à zéro se mélangent et affectent ma vision de la suite. Mais je m’aperçois que je ne suis pas seul et que d’autres personnes sont aussi passées par là auparavant. Je profite de l’accompagnement, j’utilise la plateforme Chance. Je suis prêt à me consacrer à cette étape de réflexion et de construction structurée dans la future réalisation de mon projet professionnel.
Avec Chance, je suis accompagné par des experts pour lever la zone de flou. Une équipe m’entoure, me soutient et est réactive face à chacune de mes demandes. Mais je me sens aussi très responsabilisé sur le travail à accomplir pour déterminer mon nouveau projet professionnel : c’est à moi d’avancer, et de faire fructifier ce que j’apprends au cours de mon parcours.
Trois mois pour définir enfin mon travail idéal
"Les tests de personnalité m’ont également impressionné car les résultats sont extrêmement détaillés : j’ai eu la sensation de me retrouver face à un miroir. "
Les échanges avec ma coach font partie des moments clés que j’ai le plus appréciés dans mon parcours Chance. Sa volonté de comprendre ce que j’avais fait et de savoir pourquoi et comment j’en suis arrivé à me perdre m’a procuré le sentiment d’être valorisé et d’être écouté. Le dynamisme, l’écoute et le professionnalisme de ma coach durant ces semaines m’ont donné un nouvel élan. Elle m’a motivé à sortir du tunnel.
En plus de ce suivi structurant avec ma coach, les activités de la plateforme, sous des airs ludiques, m’ont centré sur mes besoins. Une activité qui m’a le plus marqué et le mieux aidé à y voir plus clair, a été le travail autour du storytelling. C’est le moment où on apprend à parler de soi : d’où on vient, où on va et comment rendre un changement professionnel parfaitement logique aux yeux des interlocuteurs — à commencer par soi-même. Les tests de personnalité m’ont également impressionné car les résultats sont extrêmement détaillés : j’ai eu la sensation de me retrouver face à un miroir.
Mais la partie la plus intéressante selon moi reste la découverte des potentiels métiers, en lien avec ce qui m’animait profondément. J’ai été face à des métiers potentiels, en ligne avec ce que je suis, auxquels je n’avais jamais pensé auparavant et que je peux désormais totalement prendre en considération pour le futur. Je peux envisager des métiers liés au marketing et au digital par exemple, comme product owner, chef de projet web, growth hacker. Le travail idéal n’est pas nécessairement tel que je l’avais imaginé.
Je sais exactement où je veux aller : un environnement dynamique, allié à un produit ou un service qui me parle
J’ai retrouvé confiance en mes capacités. Je sais cibler des métiers et des secteurs d’activités qui me correspondent et dans lesquels je me projette sur les prochaines années.Grâce à Chance j’ai pu identifier différents moteurs qui me permettent de me développer personnellement au travail. Parmi ces moteurs, se sont dégagés le besoin d’échange et de contact, ainsi que la nécessité d’avoir une charge de travail intense. Mais j’ai pu également constater que j’avais une forte volonté à prendre des initiatives, d’avoir du mouvement et également la nécessité de travailler pour un service ou produit qui me parle – l’industrie pharmaceutique, sans surprise, ne faisait pas exactement partie du scope.
Grâce à la découverte de mes moteurs, aux séances avec ma coach et aux outils mis en place sur la plateforme, j’ai réussi à identifier des métiers ainsi que les secteurs d’activités dans lesquels je trouve du sens.
Je me suis également aperçu que je souhaiterai acquérir des connaissances en communication digitale pour mettre en avant ma créativité. J’ai clarifié le type de structure adaptée à mon épanouissement. Dans mon esprit, mon job idéal serait sûrement dans une jeune entreprise innovante qui a la volonté de se développer rapidement dans des domaines qui me passionnent le tourisme, le développement durable ou l’impact social.
Je cherchais un environnement dynamique et relationnel, créatif et avec une mission en lien avec mes valeurs. Je pense l’avoir trouvé.
En tant que business developer pour Energiency, je suis dans l’action avec une partie plus commerciale, mais aussi dans la réflexion sur les parties stratégiques du marketing. Enfin, je consacre mes journées pour une cause importante à mes yeux : mon entreprise permet aux sites industriels de réduire leur consommation d’énergie.
En seulement quelques semaines, grâce à ce bilan de compétences, j’ai retrouvé la motivation et la confiance pour me diriger vers mon épanouissement professionnel.