L'essentiel à retenir
Les conseils et mises en action concrètes de Kendaore, coach Chance, pour vaincre cette sensation de rester bloqué-e sans pouvoir avancer.
Jeudi 19 mars, 12h30, je me connecte à un atelier collectif Chance Expérience (organisés chaque semaine pour nos utilisateur-rices) sans vraiment savoir à quoi m’attendre. Déjà, je constate que nous sommes nombreux, plus de 40 personnes présentes sur le Google Meet. La procrastination, c’est un sujet qui rassemble !
Les trois organisatrices, Marie, directrice des programmes Chance, Philippine, conceptrice des programmes Chance et Chloé, responsable communication, introduisent le sujet avec esprit et expertise.
L'intention est posée : l’idée de ce rendez-vous (et plus globalement des ateliers “Chance Expérience”) est de vivre en 1 heure un sentiment d’avant/après, de ressortir dans un état différent de celui dans lequel on arrive avec des engagements activables, simples et concrets à mettre en place dès aujourd'hui pour mieux vivre notre rapport à la procrastination. Dans ma tête, je me dis : “Trop beau pour être vrai”...
On commence par un sondage qui me fait prendre conscience de mes pensées et de certains ressentis. La question est :
Procrastiner, pour vous, ça veut plutôt dire :
- paresser ?
- reporter l'action ?
- éviter l'action ?
- être bloqué-e ?
Pour moi, c’est clairement reporter l’action.
Puis Marie nous explique que potentiellement, procrastiner peut signifier un peu des quatre définitions. Et scoop : elles sont toutes utiles !
- Paresser peut être important pour recharger ses batteries afin d’être capable ensuite d'aller mettre son énergie au service de choses constructives.
- Reporter l'action peut permettre de se sur-mobiliser de manière ultra performante sur des échéances très courtes. Je me reconnais exactement là-dedans, j’aime improviser et je suis stimulée par le stress de l’échéance.
- Éviter l’action peut être une stratégie de protection, car les peurs présentes derrière sont trop grandes. Tout s’explique.
- Enfin, procrastiner peut signifier être bloqué-e entre plusieurs besoins contradictoires.
Comment sortir de la procrastination ?
L’antidote arrive rapidement. Marie suggère ces 4 méthodes :
1. Écouter et accepter ses petites voix
(Rien ne sert de se boucher les oreilles, elles crieront plus fort). Être notamment à l'écoute de ses peurs, comprendre de quoi elles cherchent à nous protéger et le besoin qui se cache derrière. Par exemple : "J'ai peur de me ridiculiser en parlant à une personne que j'admire. J'ai besoin de me sentir crédible. Je vais bien me préparer."
2. Se recentrer, comme il est proposé dans le parcours Chance, sur ses envies et ses aspirations
"Pourquoi dois-je faire cela ? En quoi est-ce important pour moi ?"
3. Évaluer ce que ça nous coûte de ne pas le faire
Par exemple : "Si je ne contacte pas cette personne, je vais me sentir nulle, je ne vais pas avancer dans mon projet, je vais rester dans mon job actuel, que je n'aime pas." Pour moi c’est la révélation ! C’est le coût de l’inaction.
4. Décortiquer l’action
Et le faire très concrètement. Avant de voir la montagne, attaquez-vous au caillou. Par exemple :
⇒ Une direction inspirante : "Je veux monter une structure autour du bien-être des enfants."
⇒ Des objectifs clairs et atteignables, par mois ou par semaine : "D'ici 1 mois, je veux avoir rencontré ces 3 personnes et peaufiné mon dossier."
⇒ Des actions simples chaque jour : "Demain, j'envoie un mail à Anne."
Mise en œuvre de cette méthode en direct
Philippine propose qu’on en fasse l'expérience en direct. Chacun-e des participant-es est invité-e à choisir une action pour laquelle il/elle procrastine. Une action que l’on ne fait pas, qui pourtant est importante pour soi et qui semble être un blocage, sans être obligé-e de la raconter en détail au reste du groupe. La mienne : “Parler à mon associée de l’avenir de notre entreprise”.
Philippine nous propose de l’écrire (je m'exécute), puis de prendre 5 minutes pour poser sur le papier tout ce qui nous vient spontanément à l’esprit, comme si on laissait parler nos petites voix entre elles.
Sur ses conseils, je commence par : “Quand je me dis "Il faut que je parle à mon associée”...” Et le reste surgit tout seul, sans réfléchir. Le résultat : “J’ai peur. Peur de lui faire de la peine, peur de sa réaction, peur de perdre en confort.” Les petites voix se déchaînent “Attends encore un peu, attends le bon moment. Tu as déjà trop attendu, sois authentique, parle avec ton cœur. Et si quelqu’un d’autre pouvait lui parler ? Arrête de te défiler. Si seulement j’avais une baguette magique.”
Quand chacun-e a fini d’écrire ses phrases, nous sommes réparti-es en salles virtuelles par groupes de trois afin d’expérimenter ensemble le protocole des 3 questions :
1. De quoi avez-vous réellement envie ? Pourquoi est-ce important ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? (Chaque pourquoi a son utilité)
2. Quel objectif réaliste vous fixez-vous à un mois ? À une semaine ?
3. Qu'allez-vous faire dès demain ?
Dans la salle virtuelle que je rejoins, je suis accompagnée par Marion et Chris. Je me remets en contact avec l’action que je n’arrive pas à faire alors qu’elle est très importante pour moi : parler à mon associée. Marion me pose la première question “De quoi as-tu réellement envie ? Être libre. Pourquoi est-ce important ? Pour me réaliser, mener mes projets plus loin, gérer ma société à ma manière” Puis les 4 pourquoi. C’est là que je me rends compte qu’ils ont tous une utilité.
- Pourquoi ? "Pour être modélisante (je suis coach et dis souvent à mes clients d'écouter leur cœur, à moi de l'incarner)."
- Pourquoi ? "Pour être dans ma vérité."
- Pourquoi ? "Pour me sentir en paix et alignée, arrêter le flot de questions qui m’immobilise, pour pouvoir mener à bien de nouveaux projets et me réaliser pleinement."
- Et au dernier Pourquoi ? "Pour être heureuse et épanouie.”
Et elle continue :
- Quel objectif réaliste te fixes-tu à 1 mois ? “Que ce soit derrière moi. Que je puisse passer à l’action suivante” Je note.
- À une semaine ? “Avoir dit le premier mot car le plus dur est de se lancer. Une fois que j’aurai dit le premier mot, tout va dérouler, c’est sûr.”
- Que vas-tu faire dès demain ? “Je vais appeler une amie pour mobiliser mes ressources, mes alliés, et un expert pour me donner son point de vue et me rassurer.”
À la fin du questionnement, je me dis que c’est hyper puissant. J’ai des réponses à un blocage qui me cloue sur place depuis (bien trop) longtemps. Nous échangeons les rôles. Le processus est aussi fort pour mes deux pairs du jour. Et il agit également en effet miroir. Ce que l’un dit, les autres se l'approprient. Nous repartons donc avec plusieurs solutions et une ouverture sur des actions que l’on n’avait pas imaginées. On a ouvert notre prisme et on a changé d’angle de vue.
De retour dans la salle du live, tou-tes les participant-es sont bluffé-es, comme nous. Chacun-e a élargi son champ d’action ou de conscience. Je me sens libérée d’un poids. Je peux sentir la joie, l’excitation, la motivation en chacun-e de nous.La majorité affirme être prête à passer à l’action, culpabilise moins et comprend mieux ses blocages.La promesse est tenue et même largement dépassée. Pour ma part, j’ai parlé à mon associée le soir même ! Je suis fière et impressionnée par l’efficacité de cet atelier.
Note à moi-même : participer à chaque Chance Expérience car à ce rythme-là, je vais me façonner la vie qui me correspond en deux temps trois mouvements.
Et vous ? Allez-vous tenter l’Expérience ?
Pour être les premier-ères informé-es des prochains ateliers, rejoignez-nous sur le groupe Facebook privé dédié Chance Expérience réservé aux Talents Chance. Vous pourrez y trouver des contenus liés aux thèmes des ateliers passés, et échanger avec les participant-es sur leurs expériences, leurs engagements et évolutions !
Ensemble, dépassons nos barrières.À bientôt pour une prochaine Chance Expérience !
Kendaore