L'essentiel à retenir
- Révélé par les psychologues Pauline Clance et Suzanne Imes dans les années 1970, on parle de “syndrome de l’imposteur” pour désigner ce sentiment désagréable de doute persistant que l’on peut ressentir vis-à-vis de ses compétences, dans un environnement donné.
- Parfois synonyme d’humilité, de clairvoyance et de remise en question, le syndrome de l’imposteur devient handicapant lorsqu’il s’accompagne d’émotions éprouvantes et/ou de comportements d’auto-sabotage.
- Il existe cinq types distincts de syndrome de l’imposteur : perfectionniste, génie, soliste, expert·e ou super wo·man. Parce que chacun possède des déclencheurs et des solutions spécifiques, il est crucial d’identifier la forme qui vous affecte.
- Chez Chance, nous avons développé un test rapide & gratuit pour vous permettre d’identifier quel profil vous correspond. En 15 questions, vous obtiendrez un diagnostic personnalisé et des pistes concrètes et spécifiques pour déjouer vos peurs.
- Chance propose un bilan de compétences en ligne, flexible et sur-mesure, finançable par le CPF et conçu pour vous accompagner pas à pas vers une vie professionnelle qui a du sens.
“Je ne mérite pas vraiment ma réussite et tôt ou tard, tout le monde va s'en rendre compte." “Les gens ne savent pas à quel point j’ai travaillé pour en arriver là…” “J’ai eu de la chance jusqu'à maintenant, mais ça ne durera pas.” Ces pensées vous sont familières ? Vous doutez souvent de vos capacités et de votre légitimité ? Les compliments qu’on vous adresse vous semblent excessifs ? Vous appréhendez chaque nouvelle tâche qui vous est confiée ?
Comme près de 70% des gens au cours de leur vie professionnelle, vous souffrez sans doute du fameux “syndrome de l’imposteur”. La bonne nouvelle ? Ce phénomène courant est tout sauf irréversible.
Ceci étant dit, le syndrome de l’imposteur ne nous atteint pas tous·tes de la même façon. Ainsi, mieux le gérer au quotidien implique de comprendre à quelle forme vous faites face. On vous explique.
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“Syndrome de l’imposteur” : de quoi parle-t-on ?
On parle de “syndrome de l’imposteur” pour désigner ce sentiment désagréable de doute persistant que l’on peut ressentir vis-à-vis de ses compétences, ainsi que de sa légitimité dans un environnement donné.
Parfois synonyme d’humilité, de clairvoyance et de remise en question, le syndrome de l’imposteur devient handicapant lorsqu’il vous conduit à l’un de ces comportements d’auto-sabotage :
- La procrastination : en choisissant la “sous-préparation”, vous repoussez le moment de vous confronter à l’inconfort de l’apprentissage, tout en vous préparant à un échec de plus en plus probable. En cas de réussite ? Vous aurez l’impression d’avoir bénéficié d’un coup de chance immérité.
- La surpréparation : afin de vous prévenir du risque d’échec, vous redoublez d’efforts et surinvestissez la tâche. Si cette stratégie peut sembler gagnante en cas de succès, elle vous amène néanmoins à considérer vos accomplissements comme les fruits d’une grande quantité de travail, et non de vos propres capacités.
Peu importe la stratégie adoptée inconsciemment : le syndrome de l’imposteur renforce vos croyances et crée les conditions d’un cercle vicieux. Pour savoir si vous êtes concerné·e par le syndrome de l'imposteur, nous vous conseillons de faire notre test gratuit.
Il est donc nécessaire de s’en libérer, d’autant qu’il s’accompagne généralement d’émotions de peur, de honte et de culpabilité éprouvantes au quotidien. Si vous n’y prenez pas garde, ce manque de confiance en vous peut même générer de l’anxiété, un burn-out, voire une dépression.
Pour vous en libérer, la première étape est d’identifier le type qui vous touche le plus au quotidien. En effet, sachez que le syndrome de l’imposteur revêt de multiples formes.
Les 5 facettes du syndrome de l’imposteur
Pourquoi est-il important d’identifier son profil ?
Bien qu’il nous soit tous·tes plus ou moins familier, sachez qu’il n’existe pas une seule manifestation du syndrome de l’imposteur.
La docteure en psychologie Valérie Young, co-fondatrice de l'Impostor Syndrome Institute, a mis en lumière l’existence de cinq types distincts de syndrome de l’imposteur : perfectionniste, génie, soliste, expert·e ou super wo·man.
On sait désormais que chacun de ces types possède des déclencheurs et des solutions bien spécifiques. Autrement dit, ce n’est qu’une fois votre mécanisme de pensée identifié que vous pourrez déjouer ses pièges.
À la clé ? Un impact concret sur votre quotidien. En mettant des mots sur votre syndrome de l’imposteur, vous identifierez des stratégies ciblées pour le dépasser, et peut-être :
- En finir avec l’auto-dévalorisation
- Gagner en assurance et en efficacité
- Postuler au job qui vous fait rêver
- Prendre de nouvelles responsabilités dans son entreprise
- Lancer ce projet qui vous fait vibrer
- Gagner en leadership
- Retrouver de la sérénité au quotidien
Une chose est sûre : comprendre votre propre rapport au syndrome de l’imposteur est le premier pas pour s’en émanciper.
Le diagnostic de Chance
Chez Chance, nous avons développé un test rapide & gratuit pour vous permettre d’apprivoiser le type de syndrome de l’imposteur qui vous affecte.
Comment percevez-vous les compliments ?
Comment vous sentez-vous lorsque vous commencez un nouveau projet ?
Comment gérez-vous le stress lié aux délais serrés ?
En 15 questions à choix multiples, ce test vous aidera à cerner les mécanismes qui vous freinent, au travail et dans la vie. En quelques minutes, vous aurez ainsi accès à un diagnostic personnalisé de votre syndrome de l’imposteur, enrichi de pistes concrètes pour le surmonter.
Avant de vous lancer, sachez que ce test n’a pour objectif ni de vous juger, ni de vous mettre dans une case. Il n'y a pas de “bonne” réponse, alors n’hésitez pas à répondre de la façon le·la plus spontané·e possible. En cas de doute, replongez-vous dans une situation vécue.
En réalité, nous pouvons nous reconnaître dans plusieurs de ces profils. Peut-être, obtiendrez-vous des diagnostics différents selon l’environnement ou la période où vous passerez le test. Identifier votre type “majeur”, celui qui vous affecte le souvent, n’en est pas moins pertinent pour vous mettre en mouvement.
Maintenant que vous avez compris l’intérêt de la démarche, on fait les présentations des profils.
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Le perfectionniste
“J’ai besoin que les choses soient faites parfaitement, et à ma façon.”
Le profil “perfectionniste” met la barre très haut, aux autres comme à lui-même. Persuadé qu’imperfection est synonyme d’échec et qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, ce profil préfère garder le contrôle en évitant de déléguer et en travaillant plus que nécessaire.
Les signes qui ne trompent pas :
- Vous avez des difficultés à déléguer.
- Vous êtes très exigeant·e et cherchez à tout prix la perfection, quitte à perdre du temps et quelle que soit la tâche.
- Si vous n’atteignez pas à 100% les objectifs que vous vous êtes fixé·e, vous avez tendance à douter de vous-même.
Ça vous parle ? Votre défi est de vous défaire de l’idée que la perfection est nécessaire et atteignable. Pour relâcher la pression, gagner du temps et libérer votre créativité, gardez en tête qu’un échec est avant tout une occasion d’apprendre.
Le génie
“J’ai eu l’habitude de réussir vite et sans efforts, alors je me décourage dès que ce n’est pas le cas.”
Parce qu’il est habitué à tout réussir facilement, le profil “génie” considère ses capacités comme innées et va se trouver nul de ne pas y arriver “du premier coup”. Une nouvelle tâche lui demande des efforts et du temps ? Là où d’autres y verraient un défi, le génie le vit comme un échec dévalorisant.
Les signes qui ne trompent pas :
- Vous avez eu des facilités à l’école ou au travail.
- Pendant longtemps, le succès a été au rendez-vous sans effort.
- Face à une difficulté, vous perdez confiance : la perspective de ne pas être à la hauteur provoque en vous des sentiments de honte et d’illégitimité.
Ça vous parle ? Votre défi est de retrouver de l’indulgence envers vous-même, tout en vous libérant de cette représentation facile et immédiate de réussite. Rappelez-vous : ce n'est pas la destination qui compte, mais le chemin parcouru !
Le soliste
“Demander de l’aide c’est être vulnérable, alors je préfère avancer dans mon coin.”
Convaincu que demander de l’aide est un aveu de faiblesse ou d’incompétence, le profil “soliste” cherche à se débrouiller seul. Seule la réussite individuelle lui semble légitime, alors il tient à prouver qu’il peut avancer sans l’aide de personne.
Les signes qui ne trompent pas :
- Vous valorisez l’autonomie.
- Vous avez du mal à trouver votre place en groupe.
- Vous avez du mal à demander de l’aide, car ce serait se montrer vulnérable.
- Vous essayez souvent de tout faire vous-même, quitte à vous surcharger de travail.
Ça vous parle ? Votre défi est de vous débarrasser de cette quête de validation et de votre réflexe de comparaison. Au change, vous gagnerez des relations plus sincères, une meilleure gestion du stress, le goût de l’entraide et la fierté de la réussite collective.
L’expert
“J’ai l’impression que je ne maîtrise jamais assez le sujet, et j’ai peur d’avoir l’air incompétent.”
Persuadé que la légitimité vient d’une maîtrise totale du sujet, le profil “expert·e” vit dans la crainte de faire une erreur qui le décrédibilisera. Même s’il a toutes les compétences requises, il est capable de refuser des responsabilités par peur d’échouer ou de ne pas être légitime.
Les signes qui ne trompent pas :
- Vous avez besoin de connaître le sujet à fond avant de vous lancer, avec l’impression de ne jamais en savoir assez.
- Vous vous sentez mal à l’aise lorsque l’on vous décrit comme expert·e ou spécialiste.
- Vous avez peur que l’on vous juge incompétent·e.
Ça vous parle ? Votre défi est d’accepter que la vie est un apprentissage continu. Personne n’a besoin de tout savoir avant de se lancer : c’est en chemin qu’on apprend ! À la clé ? De la sérénité, de l’efficacité et des projets qui avancent.
Le·la super wo·man
“Je peux (et dois) tout faire, et tout réussir.”
Mélange des profils “soliste”, “perfectionniste” et “génie”, le profil “super wo·man” a besoin de se surpasser pour se prouver sa valeur. Pour éviter de décevoir, il peut accepter trop de responsabilités et cette quête de reconnaissance peut l’amener à se surcharger de travail, au détriment de son bien-être et sa santé.
Les signes qui ne trompent pas :
- Vous êtes sur tous les fronts et vous travaillez plus que les autres pour prouver que vous en êtes capable.
- Vous ne valorisez pas la passivité.
- Vous pensez que rien n’est acquis et vous avez du mal à vous détendre.
Ça vous parle ? Votre défi est de renoncer à cette vision omnipotente de vous-même. Pour vous libérer de cette pression et retrouver un équilibre épanouissant, vous devez reconnaître votre part de vulnérabilité et apprendre à poser des limites.
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