L'essentiel à retenir
- Identifié par les psychologues américaines Pauline Clance et Suzanne Imes, le syndrome de l’imposteur correspond au sentiment d’une inadéquation entre ce qu’on sait de nous-même d’un côté, et le statut, les missions ou la reconnaissance qui nous sont accordés de l’autre.
- Pas forcément handicapant à petites doses, le syndrome de l’imposteur peut susciter des émotions éprouvantes et pousser à des comportements inconscients de procrastination ou de surpréparation.
- Étape fondamentale pour le dépasser, identifier son syndrome de l’imposteur permet de s’approprier des stratégies concrètes afin d’affronter ses peurs et de déjouer ses pièges.
- Chez Chance, on s’est inspiré de l’échelle de Clance pour développer un test rapide et gratuit. En quelques minutes, il vous permettra d'évaluer l’intensité et la façon dont ce mécanisme se manifeste dans votre vie.
- Chance propose un bilan de compétences en ligne, adapté à votre rythme et à vos objectifs, pour transformer vos aspirations en projet professionnel concret, en seulement 12 semaines.
“J’ai peur que les gens qui comptent pour moi découvrent que je ne suis pas aussi capable qu’ils le pensent”, “J’ai souvent peur face à une nouvelle demande”, “je n’ai obtenu mon succès actuel que parce que je connais les bonnes personnes”... Ces pensées vous sont familières ? Il y a des chances pour que vous souffriez du fameux “syndrome de l’imposteur”, même si vous ne le formulez pas comme tel.
Rassurez-vous : ce n’est pas un phénomène figé et vous n’êtes pas seul·e : au cours de leur vie, près de 70% des gens sont amenés à douter de la légitimité de leur statut, de leurs responsabilités ou de la confiance qu’on leur accorde.
Vous n’êtes pas sûr·e d’être concerné·e ? Un premier diagnostic peut vous aider à y voir plus clair. Chez Chance, on a développé un test rapide et gratuit pour évaluer la façon dont ce sentiment se manifeste dans votre vie. On vous explique.
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Qu'est-ce que le syndrome de l'imposteur ?
“Syndrome de l’imposteur” : de quoi parle-t-on ?
Le syndrome de l’imposteur correspond au sentiment d’une inadéquation entre ce qu’on sait de nous-même d’un côté, et le statut, les missions ou la reconnaissance qui nous sont accordés de l’autre.
Souvent dû à un ensemble de facteurs (psychologique, familial, social et/ou professionnel), le syndrome de l’imposteur se traduit par l’un ou plusieurs de ces mécanismes de pensée :
- Vous avez l’impression d’avoir trompé votre entourage et vous vivez dans la peur d’être "démasqué·e".
- Vous attribuez votre succès à la chance, au hasard ou à l’aide dont vous avez bénéficié, ce qui vous amène naturellement à minimiser vos accomplissements.
- Vous ne croyez pas vraiment aux compliments qu’on vous adresse, et craignez que l’on vous surestime.
Bien que chacun·e l’ait éprouvé à un moment ou à un autre, sachez qu’il existe autant de manifestations du syndrome de l’imposteur que de personnes concernées. Ainsi, selon la docteure en psychologie Valérie Young, il en existe au moins cinq types distincts.
À petites doses, ce syndrome n’est pas forcément négatif. Tant qu’il n’est pas irrationnel ou paralysant, il peut même être synonyme d’humilité, de lucidité ou de capacité à seremettre en question.
Pourquoi c’est important de savoir si on en souffre ?
Mettre des mots sur votre syndrome de l’imposteur est le point de départ pour le dépasser. Une fois ce mécanisme identifié, vous pourrez vous approprier des stratégies concrètes pour affronter vos peurs et déjouer ses pièges.
À la clé ? Un impact concret sur votre quotidien. Ainsi, parmi ces envies, toutes sont d’excellentes raisons de se libérer de votre syndrome de l’imposteur :
- Gagner en assurance et en efficacité au travail
- Postuler au job qui vous fait rêver
- En finir avec l’auto-dévalorisation
- Prendre de nouvelles responsabilités dans son entreprise
- Lancer ce projet qui vous fait vibrer
- Gagner en leadership
Test de Clance : êtes-vous concerné·e par le syndrome de l’imposteur ?
Vous l’aurez compris, la première étape de votre cheminement est de comprendre votre propre rapport au syndrome de l’imposteur.
Chez Chance, nous avons développé un test gratuit pour vous permettre d'évaluer en quelques minutes l’intensité avec laquelle ce mécanisme vous affecte.
Ce test s’appuie sur l’échelle de Clance, série de questions introduite par les psychologues Clance et Imes dans les années 1970 afin d’estimer l’impact du syndrome. Selon votre ressenti, vous devrez noter de 1 (pas du tout vrai) à 5 (très vrai) des affirmations telles que :
- “J’ai souvent réussi à un test ou à accomplir une tâche alors que j’avais peur de ne pas y arriver avant de commencer”
- “Je peux donner l’impression d’être plus compétent·e que je ne le suis vraiment”,
- “Parfois, je pense que mon succès est dû à une sorte de chance”
Avant de commencer, gardez en tête que ce test n’est ni une évaluation, ni un jugement de votre profil. Il n'y a pas de mauvaises réponses, alors n’hésitez pas à être le·la plus sincère possible. En cas d’hésitation, n’hésitez pas à vous projeter dans une situation que vous avez vécue.
De plus, gardez en tête que ce test est un point de départ à votre cheminement. Il s’agit d’un outil pour mieux vous connaître et vous mettre en mouvement. S’il peut confirmer des intuitions, il n’appartient qu’à vous de définir la stratégie à adopter.
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Résultats du test : que faire si vous êtes concerné.e ?
Ce que vos résultats disent de votre syndrome de l’imposteur
Vous avez obtenu votre score ? De façon schématique, plus ce dernier est élevé, plus l’impact de votre syndrome de l’imposteur sur votre vie est fort.
Ainsi, votre résultat peut se situer au sein de 4 fourchettes :
- Inférieur ou égal à 40 : Vous démontrez une certaine confiance en vos capacités et réalisations, ce qui ne vous empêche pas de faire face à quelques doutes et incertitudes.
- Entre 41 et 60 : Dans des situations de stress, il vous arrive de ressentir un décalage entre votre mission et votre perception de vos capacités.
- Entre 61 et 80 : Votre expérience du syndrome de l’imposteur va souvent interférer avec votre perception de votre légitimité et niveau de compétences.
- Supérieur à 80 : Votre rapport à votre syndrome de l’imposteur peut avoir un impact significatif sur votre vie professionnelle (et personnelle), mais aussi sur votre bien-être.
Quel que soit le score obtenu, gardez en tête que votre résultat n’est ni une vérité absolue, ni un diagnostic figé. Le diagnostic vous semble éloigné de votre réalité ? Vous restez le·la meilleur·e juge de votre situation.
Par ailleurs, sachez que la littérature scientifique propose une lecture alternative du test de l’échelle de Clance, centrée davantage autour de son vécu et du ressenti de chacu·ne.
Que faire pour aller plus loin ?
La bonne nouvelle ? Bien que pénible à ressentir, le syndrome de l’imposteur n’est ni une maladie, ni une pathologie. Phénomène mouvant et contextuel, il est tout sauf une fatalité.
En mettant en place les stratégies adaptées, vous ne pourrez que réduire largement son impact sur votre vie. Pas à pas, vous apprendrez à ne plus lui donner autant de place que par le passé.
Pour commencer, quelques clés actionnables :
- Parlez-en autour de vous : Se confier, rien de tel pour dédramatiser ! Par ailleurs, vous réaliserez combien nous sommes à en faire les frais…
- Plutôt que la perfection, visez l’apprentissage : Se libérer du syndrome de l’imposteur, ça commence par accepter de voir les échecs comme des opportunités d’apprentissage. C’est avéré : 100% des réussites ont commencé par des erreurs.
- Demandez un feedback constructif : Pour limiter les scénarios anxiogènes, demandez des retours aux personnes bienveillantes avec qui vous collaborez. Cela vous permettra de prendre conscience de vos axes d’amélioration, mais aussi de vos talents et qualités. Ça peut faire peur, mais c’est libérateur.
- Notez vos réussites : Qu’il s’agisse d’un défi relevé, d’un projet abouti, d’une promotion ou d’un beau compliment que l’on vous a adressé, les noter peut vous aider à les intégrer. À relire sans modération dès que vous sentez vos doutes vous envahir !
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Vous ne savez pas par quoi commencer ?
Pour passer à l’action et lutter efficacement contre le syndrome de l’imposteur, de nombreuses personnes ont besoin de s'appuyer sur un cadre, une méthode et des outils.
Si c’est votre cas, nous ne pouvons que vous recommander de consulter un·e professionnel·le de santé ou de suivre un programme ciblé.
Un accompagnement personnalisé vous permettra de vous engager dans un travail de déconstruction profonde de ces croyances qui vous empêchent d’intégrer vos réussites et capacités. Ainsi épaulé·e, vous construirez pas à pas un chemin vers plus de confiance, d’audace et d’alignement.
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