L'essentiel à retenir
Comment combattre ses propres doutes avec la méthode des 4 piliers ? Découvrez dans notre article 8 idées reçues sur le changement de travail et des conseils pour les dépasser.
Cela ne fait aucun doute qu’il y a autour de vous… des gens qui doutent de leur situation professionnelle. Vous avez peut-être des proches qui parlent de changer de poste depuis des années, sans réussir à avancer sur le sujet. D’autres se disent sur le départ, mais ne savent pas par où commencer. Sans oublier celles et ceux qui enchaînent les petits boulots mais ne réussissent pas à avoir (ou garder) une vie professionnelle stable.
Enfin, peut-être que vous faites vous-même partie de ces gens qui doutent de leur travail ? Et si ce n’est pas le cas aujourd’hui, peut-être que ça l’a été à un moment de votre vie.
Une chose est sûre, c’est qu’il y a autant de situations que d’idées reçues sur la question. Découvrez les idées reçues les plus courantes sur le changement de travail, ainsi que nos conseils pour les dépasser.
Pour cela, nous allons utiliser une méthode propre à Chance : les 4 piliers.
Chez Chance, quand on parle de travail, on fait référence à la somme de quatre piliers :
- Le métier, c’est-à-dire ce que vous faites au quotidien (tâches, compétences, missions, etc.)
- L’environnement, qui est votre cadre de travail (où vous travaillez, comment et avec qui)
- Les impératifs, à savoir vos contraintes personnelles (famille, argent, lieu de vie, etc.)
- La finalité, qui correspond à ce que votre travail apporte (à petite ou à grande échelle)
Que diriez-vous de réutiliser ces différents piliers pour déconstruire les discours suivants ?
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"À mon âge, il est trop tard pour changer de travail.”
Ceci est une croyance lmitante très fréquente. Avoir quinze ou vingt ans de carrière derrière soi est souvent considéré – à tort – comme un frein qui nous empêche de changer de métier ou d’environnement de travail. Pourtant, ce ne sont pas les raisons qui manquent pour se sentir en position de force sur le marché : maturité professionnelle, expertise technique, posture managériale, etc.
Dans son livre Il n’est jamais trop tard pour éclore, Catherine Taret utilise même un terme pour désigner une personne qui révèle son plein potentiel sur le tard dans sa vie d’adulte : “late bloomer”.
"Changer de travail n’est pas compatible avec mon niveau de vie.”
Enfants en bas âge, parents à charge, emprunts bancaires… De nombreux impératifs peuvent nous dissuader de faire certains choix professionnels pour des raisons économiques.
Reste qu’on confond souvent changer de travail et changer de métier. Et même si de plus en plus de formations peuvent se faire à distance ou à côté de son activité, la reconversion n’est pas la seule option à envisager. On peut tout à fait garder le même métier en changeant d’entreprise, d’équipe ou de conditions de travail. Le télétravail et le temps partiel sont souvent des leviers plébiscités pour réajuster son activité à certains impératifs de vie.
“Comparé à d’autres personnes qui galèrent, je n’ai pas le droit de me plaindre.”
Il est tout à fait légitime de se sentir privilégié·e vis-à-vis de son niveau de rémunération ou même du seul fait d’avoir un emploi stable. Mais ce n’est pas parce que votre situation est plus confortable que d’autres qu’elle est souhaitable pour autant. D’autant plus que le chômage et les inégalités de revenus ne sont pas les seuls problèmes sur le marché du travail.
En témoigne la hausse du stress et des maladies professionnelles comme le burn-out et l’anxiété. En France en 2022, 42% des salarié·es se sont vus prescrire un arrêt maladie [selon le Baromètre Absentéisme de Malakoff Humanis] : un record ! Alors comme dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir.
"Je voudrais changer de travail mais je n’y arriverai pas seul·e.”
Derrière cette affirmation se cachent plusieurs réalités. Elle peut notamment traduire un sentiment de solitude face à des questionnements souvent intimidants, à commencer par le fameux “que faire de ma vie maintenant”?
D’autant plus qu’il y a de nombreux avantages au fait de s’entourer pour amorcer sa réflexion : avoir un regard extérieur sur sa situation, partager ses questionnements, découvrir de nouveaux métiers et environnements de travail, etc.
Mais surtout, miser sur une logique de réseau permet d’accéder à des pistes concrètes comme des opportunités de postes ou formations qui pourraient vous correspondre.
“Je m’ennuie dans mon travail, mais je ne sais rien faire d’autre.”
La méthode des 4 piliers est particulièrement utile dans ce cas de figure. Tout d’abord, l’ennui n’est pas forcément lié à son métier. Chez Chance, on ne compte plus les personnes qui ont réalisé dans le parcours que les changements attendus étaient plutôt du côté de leur environnement ou de leur rapport entre leur travail et le respect de certains impératifs.
L’autre point important est qu’on ne peut pas se résumer professionnellement à une liste de tâches à effectuer et de compétences à mobiliser. Le travail, c’est aussi des savoir-être, des interactions humaines, ainsi qu’une capacité d’apprentissage qu’on a parfois tendance à sous-estimer. D’où l’importance de prendre du recul sur tous ces éléments avant de se résigner à rester dans une zone de confort… pas toujours confortable.
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“Je voudrais que mon travail change, mais comme tout le monde dans mon métier.”
Certains métiers sont hélas associés à des environnements professionnels fragiles voire précaires. Cela a bien entendu des répercussions sur les impératifs de vie des personnes concernées. D’où l’importance de bien faire la distinction entre des contextes économiques ou politiques sur lesquels on n’a pas la main et les leviers à notre disposition pour changer de situation.
Les différences de conditions de travail entre salariat et indépendance, la pluriactivité et l’analyse de ses compétences transférables représentent différents axes de réflexion à creuser.
“Mon travail ne sert à rien, mais comme pour beaucoup de gens.”
Entre le terme de “métiers essentiels” remis sur le devant de la scène depuis l’épidémie de Covid-19 et le succès du livre Bullshit Jobs de David Graeber, nombreuses sont les personnes à se questionner sur l’utilité de leur activité.
Si cela a pu faire émerger de belles transitions vers certains secteurs et professions, cela peut aussi donner lieu à l’effet inverse, à savoir de l’immobilisme. D’où l’importance de creuser davantage le sujet de ce qu’on valorise dans un travail – notamment du côté de sa finalité.
D’ailleurs, le seul fait de prendre de la hauteur permet souvent de se rendre compte que notre travail est plus utile qu’on ne pourrait le penser.
“Le sens au travail, j’ai arrêté d’y croire.”
Enfin, terminons cette liste par une dernière idée reçue (et pas des moindres !) : le sens au travail ne serait réservé qu’à certaines personnes ou métiers.
Cette croyance vient souvent d’une confusion entre ce qu’on met derrière le terme de “sens” et l’essor récent des métiers et entreprises “à impact”. Or, le premier est une notion indissociable de notre histoire personnelle, de nos contraintes et choix de vie.
C’est pourquoi le sens au travail doit prendre en compte l’ensemble des quatre piliers d’un individu pour être accessible à toutes et à tous – et surtout pour que chacun·e puisse se le réapproprier.