Résumé
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L'essentiel à retenir

Laure se sentait coincée dans un métier pour lequel elle avait projeté des idées qui ne se sont pas concrétisées dans les faits. Elle pensait être dans l'humain et s'est retrouvée à faire de la paperasse, dans une structure pyramidale aux exigences horaires qui ne respectaient même pas ses désirs d'équilibre dans sa vie privée. Comment sort-on d'une vie à laquelle tout le monde nous associe ? Comment sort-on de ses peurs et blocages ? Comment passe-t-on du "j'ai peur/pas envie" au "pourquoi pas ?" ?

Un mal-être profond avant sa reconversion dans l’immobilier

Avoir le sentiment d’être enfermé-e du matin au soir sans pouvoir déconnecter à un quelconque moment, Laure l’a vécu. Ce décalage entre ce qu’elle faisait et ses aspirations devenait étouffant, sans qu’elle parvienne à mettre le doigt sur le problème, et contaminait peu à peu toute sa vie :

"Mes dernières expériences ont toujours été avortées parce que je suis partie à chaque fois avant la fin du contrat. J’étais mal le soir, j’étais dans mes problèmes de la journée le soir, je restais dedans. Pour ma vie personnelle ce n’était pas génial. ÇCa s’est manifesté simplement par le fait de ne pas avoir envie d’y aller le matin. De repousser l’heure du réveil jusqu’à la dernière minute, d’arriver en retard.”

Le voyage a été un moyen pour Laure de s’échapper d’un quotidien rythmé par l’oppression, le stress et les contraintes. Or à son retour, les problèmes restent identiques :

"Quand je suis revenue, j’ai tout de suite trouvé du travail dans un cabinet d’avocat. Ça s’est arrêté assez vite parce que les problèmes que j’avais laissés en partant étaient finalement les mêmes que ceux que j’ai retrouvés en revenant. Moi j’ai adoré mes études de droits, mais dans la pratique, l’exercice du métier, c’était différent de ce que j’avais vu en cours. Au final ma défense se faisait beaucoup par écrit, et ce qui me posait problème, c'était d’être dans mon bureau toute la journée derrière mon ordinateur et de ne voir personne. Ne pas être en lien avec les gens, alors que c’est ça qui m’avait animée pour faire ce métier. Je me rendais compte dans la réalité que j’avais eu des attentes et que c’était un peu différent. Ça arrivait que je passe des journées seule, où je ne parlais à personne. Seule et assise derrière un ordinateur : c’étaient les deux trucs où je me suis dit, je ne peux pas.”

Comment savoir si on a besoin d'une reconversion professionnelle ?

Il est souvent difficile de prendre une décision relative à la reconversion professionnelle lorsque le métier que l’on exerce est celui que l’on a toujours souhaité faire depuis son plus jeune âge. Affronter le fait que notre métier ne soit pas forcément celui fait pour nous, ni celui qui nous permet d’être en adéquation avec nos aspirations profondes peut faire peur : comment justifier le temps, l’argent passé à se former ?

"Ce qui était difficile et ce qui a retardé ma prise de décision, c’était de me dire que c’était le métier que je voulais faire depuis toute petite. J’avais fait toutes mes études dans ce sens-là et donc c’était remettre en question toutes ces expériences, toutes ces années où je m’étais projetée. Toute ma famille me projetait là-dedans, tout mon environnement savait que je voulais faire ce métier. Et ça a été très dur de dire ‘bah en fait, je ne veux pas faire ce métier’.

Premier pas vers la reconversion professionnelle : s'inscrire à Chance

À partir de là, tout pouvait s'enchaîner : inscription au parcours Chance, introspection, réflexion, ouverture des possibles et déclic.

"Grâce à ce parcours, j’ai appris à ne plus avoir peur, et ne plus me donner d’excuses pour ne pas faire les choses. De passer de Je n’ai pas envie, au Pourquoi pas. Ça m’a aussi beaucoup appris à me mettre dans l’action. Le passage de la réflexion à l’action a été fluidifié par le parcours.”

J’ai pu me rendre compte que j’avais des compétences. Il y avait des choses où j’avais l’impression que c’était inné, mais je me rends compte que je ramène des compétences dans mon nouveau métier que je tire de mes expériences précédentes.”

Le déclic vers le métier d'agente immobilier

En étant agent immobilière, Laure s’est enfin alignée sur ce qui l’animait profondément : le contact humain.Pour elle, son métier consiste à :

" Trouver le bien qui correspond à la personne, accompagner les personnes dans leur processus de vente, de location. Il y a toujours de l’accompagnement, beaucoup de relationnel,  de mise en relation. Il y a aussi un côoté technique d’expertise que je retrouve.
"C’est la première fois de ma vie où je me dis que je suis contente d’aller au travail tous les matins. C’est très dynamique, je bouge beaucoup. Aucune journée ne se ressemble. Je n’ai jamais l’impression de faire une tâche routinière. Il y a aussi un côté challenge dans ce métier qui est fort. Moi j’aime écouter les gens, et connaitre leur projet de vie. On noue une vraie relation de confiance, et à partir du moment où la confiance est là, on peut travailler ensemble. Des clients m’ont dit ‘On vous remercie pour votre écoute, on s’est sentis écoutés, ce n'est pas le cas dans toutes les agences’ et franchement, d’entendre ça, c’est la reconnaissance maximale."

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