Résumé
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L'essentiel à retenir

Marie Brassier, à la fois coach professionnelle et directrice des programmes Chance, dévoile 9 points essentiels pour fonder sa réflexion professionnelle et mettre en place des bases solides pour se lancer dans une reconversion.

1. Faire un pas de côté : tout n’est pas à jeter dans la situation présente / pas jeter le bébé avec l’eau du bain

Beaucoup de personnes arrivent avec une allergie à leur travail telle qu’elles veulent TOUT changer. Or dans ce qu’on fait, certaines choses sont intéressantes à garder et qu’on aime. Il est important de faire le tri entre ce qu’on apprécie (par exemple : le rapport avec les collègues, les horaires, le salaire, etc.) et ce qu’on veut laisser.

2. Renouer avec ses aspirations et ses moteurs

On ne le dira jamais assez : ils sont essentiels pour penser un projet professionnel qui vous donnera durablement envie de vous lever chaque matin. Pour tout connaître sur ces notions :

Et cet article, ultra complet.

3. Autorisez-vous à imaginer de nouveaux possibles

Si tous les métiers étaient payés pareil, lequel choisiriez-vous ?

Une des meilleures questions au monde. Il est toujours intéressant de se poser ces questions, avant d’entrer dans une logique plus pragmatique. Si on ne s’autorise pas le moment où on ouvre plein de portes, on garde un univers fermé. Aussi bien, vous ne serez pas astronaute ou reporter, mais vous pourrez vous approcher de ces secteurs d’activité avec vos compétences et talents. Tout est intéressant à envisager dans un premier temps.

4. Aligner motivation et faisabilité, rêve et réalisme

Quand on construit un projet professionnel, il y a des allers-retours constants à faire entre le rêve (à quoi j’aspire) et concrètement ce qui est possible, ce qui me motive et ce qui est faisable, le monde théorique et le monde de la pratique.

L’idée est donc de partir des aspirations, parce que c’est là qu’on va trouver l’énergie et l’envie de se lever tous les matins, pour aboutir à quelque chose qui est viable.

Chez Chance, on considère qu’un projet est solide quand il est précis, car mieux je sais en parler, plus je me rapprocherai du travail qui me ressemble vraiment.

Il s’agit aussi que le projet soit réaliste : si je veux à la fois travailler en ONG et gagner 20k€ par mois, ça risque d’être compliqué.

Il est donc nécessaire de vérifier que toutes mes envies sont conciliables, et si elle ne le sont pas, de faire des compromis, des choix.

Enfin, savoir identifier son bagage est nécessaire (on a très rarement besoin de repartir à zéro ! Les personnes qui font Chance s’aperçoivent bien régulièrement que leurs compétences sont transférables ou rapidement adaptables), et connaître humblement ses points de montée en compétence est également un atout considérable face à un recruteur.

5. Dépasser ses blocages et agir

L’action génère la confiance en soi. Et c’est aussi par l’action que le projet pourra avoir lieu. Une action n’a pas à être spectaculaire, au contraire : plus les actions sont petites, moins elles font peur, plus elles sont motivantes.Commencer à rencontrer des gens, à parler de son projet, regarder les offres d’emploi : tout cela relève de l’action. Ces actions sont à vraiment découper, de sorte qu’elles ne soient pas angoissantes : une petite action, c’en est une.

6. Décider pour soi : le sens ne se trouve pas, il se construit

La seule bonne décision est la vôtre.

On a tou-tes pris des décisions pour faire plaisir à quelqu’un, ou sous l’influence d’une personne qui n’était pas soi. Certaines décisions étaient même très bonnes, n’allons pas nous culpabiliser ! En revanche, une fois qu’on est bien ancré-e dans sa vie et qu’on apprend à mieux se connaître, il est crucial de prendre des décisions bonnes pour soi (car il n’y a pas de bonne décision, mais une décision bonne pour soi). Reprendre les rênes de ses décisions, devenir décideur-se s’apprend durant tout le parcours Chance.

7. Valider son projet sous une grille d’analyse complète

On ne le répètera jamais assez : un travail, c’est métier + un environnement + une finalité/cause/utilité + des impératifs (financiers, géo, horaires, etc.).

Il faut tout prendre en compte, sans jugement : quelle est “la vie que j’ai envie d’avoir” ? Quand on a des enfants, on peut aussi bien vouloir mieux gagner sa vie pour payer un baby-sitter le soir OU pouvoir les chercher chaque soir à 16h30. Il n’y a aucun jugement à porter, mais le clarifier permet d’être très net(te) pour poser ses conditions incompressibles lors d’un recrutement.

8. S’entourer : donner vie à son projet en en parlant

L’entourage permet de s’entourer d’une richesse d’opinion, de réseau, d’opportunités. Il sert à aller vraiment plus vite à moyen terme, c’est un réel accélérateur, ne serait-ce que parce que ses retours constructifs et motivants contribuent à bâtir et consolider sa confiance en soi.

Attention en revanche à l’entourage certes aimant, mais freinant (souvent, il s’agit des parents, ne nous mentons pas), qui projette ses peurs sur soi au lieu de créer les conditions de la confiance.

9. Valoriser son unicité

Vous ne cherchez pas un travail, vous proposez une solution pour répondre à un besoin.Attention, changement de paradigme : vous êtes à la même hauteur que le recruteur.

C’est très important de s’en souvenir. C’est pour ça qu’être prêt-e, bien se connaître, avoir identifié ses besoins, aspirations, limites et impératifs, fait de vous une personne précieuse si vous arrivez face à un recruteur, c’est parce que son offre vous a fait vibrer, que vous avez une forte valeur à lui apporter.

(Re)donnez du sens à votre vie pro

La méthode Chance a accompagné plus de 20 000 personnes jusqu’à l’aboutissement de leur projet professionnel.

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