L'essentiel à retenir
Comment faire des injonctions qu’on se fixe des choix libres et éclairés ? Un article de la coach partenaire Chance Patricia Hoël.
Savez-vous que vous vous mettez beaucoup de pression lorsque vous dites“IL FAUT” / “JE DOIS” ?
Il en va de même quand on vous les dit ! “IL FAUT QUE TU…”, “TU DOIS…”
Êtes-vous conscient-e du nombre de fois par jour où vous dites ou entendez ces verbes et que vous agissez sous leur influence ?
“La seule obligation en n’importe quelle vie est d’être vrai envers soi-même.” Richard Bach, écrivain et pilote américain
Prenez conscience de la pression que vous vous infligez
Chaque fois que vous dites “il faut”, “je dois”, vous vous contraignez à “avoir”, “faire” ou “être” quelque chose qui n’est pas votre préférence du moment et/ou qui vous demande un effort considérable.
Prenez le temps de vérifier le tort que vous causent tous ces “il faut”, “je dois” !
Sous cette pression, se trouve un gaspillage d’énergie, jusqu’à la procrastination qui pointe le bout de son nez et qui occasionne inévitablement de la culpabilité. Quand nous agissons en fonction des “il faut”, “je dois”, inconsciemment nous nous en voulons de ne pas écouter notre vrai besoin.
En s’infligeant des obligations, il est dès lors difficile de lâcher prise.
Identifiez qui vous impose des obligations
“La loyauté, c’est aussi être fidèle à soi-même, à ses besoins et à ses valeurs.”
Quelles sont les “obligations” qui vous pèsent comme des exigences que vous pourriez lâcher ? Combien vous coûte votre loyauté ? La loyauté, c’est aussi être fidèle à soi-même, à ses besoins et à ses valeurs.
Faites la différence entre les “obligations vraies” et les “obligations sous pression”, ces obligations où vous portez la responsabilité de l’autre soit par sacrifice pour faire plaisir sans y trouver vous-même un plaisir, soit par peur d’être mal jugé-e !
3 étapes essentielles pour vous détacher des obligations sous pression
1. Distinguer vos “vraies” obligations des obligations sous pression
Décidez de ne garder que celles qui vous sont indispensables, et qui sont en cohérence avec qui vous êtes. Puis barrez les obligations que vous pouvez ne plus vous imposer, et celles que vous voulez supprimer dans votre vie.
2. Identifiez les peurs réelles ou imaginaires qui vous empêchent de lâcher-prise.
- À quoi vous servent-elles ?
- De quoi vous protègent-elles ?
- En quoi vous empêchent-elles d’aller de l’avant ?
Reconnaître ses peurs, c’est de les accueillir, il est donc plus facile de lâcher prise.
3. Ne maintenez pas la culpabilité
- Coupable de ne pas être à la hauteur
- Coupable de ne pas décider autre chose que ce que nos parents ou autres personnes décident pour nous.
- Coupable de causer du déplaisir à quelqu’un, etc.…
La culpabilité est l’ennemi numéro 1 du lâcher-prise.
Si vous lâchez prise des obligations sous pression, qui, autour de vous, tenterait de vous culpabiliser ?
3 questions pour passer à l'action en se défaisant de la contrainte
Quand vous vous surprenez à dire ces mots ou bien quand vous les entendez, utilisez votre gomme magique pour les remplacer directement. Gommez les obligations que vous pouvez et voulez supprimer dans votre vie.
Les premiers mots de remplacement qui viennent le plus souvent sont “j’ai envie”, “j’ai besoin”.Mais avez-vous vraiment envie ou besoin d’aller faire la queue aux impôts ? Je ne pense pas !
Ma petite astuce est de se poser trois questions simples :
- En quoi est-ce vraiment utile pour moi de faire ça ?
- Où est la nécessité pour moi de le faire ?
- Quels bénéfices pour moi de le faire ou pas ?
Je reprends l’exemple d’aller aux impôts, action que je remets toujours à plus tard (procrastination) :
- En quoi est-ce vraiment utile pour moi d’y aller ? J’aurai les éléments ou les informations pour le dossier dont j'ai besoin pour remplir une déclaration.
- Où est la nécessité pour moi d’y aller ? J’aurai la réponse à mes questions pour clôturer cette déclaration.
- Quels bénéfices pour moi d’y aller ? Classement du dossier, je libère mon esprit d’une tâche qui reste dans un coin de ma tête et sur mon bureau. Diminution de stress.
Ce qui est magique, c’est que le “il faut” / “je dois” sont remplacés généralement par “je vais” et cela devient tout de suite plus léger : la procrastination s’envole au passage.
Puis avec ces trois questions, c’est beaucoup plus facile de s’affirmer dans une action ou la décision de ne pas agir : on maîtrise et on construit sa vie sans contrainte, sans injonction !
Patricia est coach partenaire Chance et autrice de plusieurs livres de développement personnel, notamment Itinéraire d’une exploratrice en quête d’amour - Jusqu’à la connaissance de vous-même.