Se reconstruire après une expérience dans un environnement de travail toxique

Farid exerce le métier de technicien de maintenance dans une entreprise où la culture interne s’avère conflictuelle, et par conséquent, devient source d’oppression au quotidien.

C’est en effectuant le bilan Chance et à l’issue des premières propositions de métiers lui étant adressées que tout se lie et s’apparente alors à une évidence pour lui :

“Ça a été bluffant pour moi parce que c’était pratiquement à la virgule près. L'accompagnement m’a beaucoup bousculé, c’était assez impressionnant. Ce que j’ai trouvé très intéressant, c'était ce le retour de nos proches. J’ai interrogé plusieurs personnes faisant partie de mon milieu professionnel et familial, qui me connaissaient bien ou peu et ce qui revenait, c’était réellement ce que j’étais.

Dans les métiers qui m’étaient présentés, je retrouvais tout ce qui m’animait et qui faisait partie de moi : apporter du bien-être, être à l’écoute des autres, trouver des solutions !”

Il a deux métiers qui sont ressortis pour moi : les énergies renouvelables et la médecine naturelle. Je m’intéresse depuis de nombreuses années aux médecines alternatives (terme que je n’aime pas employer : disons les médecines ‘traditionnelles’).”  

Construire son projet en phase ses valeurs

Farid décide alors de quitter son entreprise et de partir se ressourcer au Maroc durant un mois complet. C’est à ce moment qu’il prépare sa formation en énergie renouvelable, pour s’occuper de la pose de panneaux photovoltaïques.

“À l’issue de cette formation, j’aimerais trouver une entreprise qui me permettrait de maîtriser l’ensemble d’un projet pour pouvoir être complétement autonome. Et ainsi, pouvoir en faire profiter des ONG, à des écovillages en France ou à l’étranger.

Aujourd’hui, Farid souhaite quitter la région parisienne pour se rapprocher de la nature et du soleil ! Ses envies proviennent du travail qu’il a fait pour être aligné, le plus possible, avec des valeurs qu’il prône fortement : le bien-être, la générosité et l’intégrité.

“Ce que j’ai appris sur moi ? Accepter ce qui ressortait de cette expérience, notamment les valeurs qui me caractérisaient. C’étaient des choses que je ne voulais pas voir, qui me paressaient énorme, mais ça m’a apaisé.

Que ce soit à l’école ou dans notre société, on nous incite à faire, faire, faire sans nous expliquer comment être. Et dans le programme Chance, on met l’accent dessus, sur qui je suis. Je crois qu’il n’y a pas de hasard, mais par contre, il y a Chance !”