L'essentiel à retenir
Renelle était professeur de yoga et, à cause de la pandémie, elle a dû mettre fin à son activité. Un an et un parcours Chance plus tard, Renelle nous raconte ses questionnements, comment elle a renoué avec ses envies, et surtout son déclic.
“À certains moments ça repétillait en moi, ça refrissonnait alors que ça n'avait pas été le cas depuis un moment.”
Se lancer dans le parcours Chance
Chance, c’est quoi ?
Chance est un bilan de compétences pour choisir la voie professionnelle qui vous ressemble. La méthode Chance, 100% en ligne, vous accompagne, en 12 semaines, jusqu’à la vie professionnelle qui vous ressemble !
Avant de commencer le parcours, Renelle enseignait le yoga depuis un peu plus d’une dizaine d'années. Et comme pour beaucoup, la situation politique et sanitaire des ces dernières années l’a ébranlée.
“Quand on est ébranlée dans ses émotions, le corps suit. Alors, l’année dernière, je me suis retrouvée à ne plus pouvoir me lever, à ne plus savoir marcher. Et puis, arrêt maladie.”
Les semaines se sont passées, les mois se sont passés et autre chose s’est ajouté à la pathologie : Renelle ne reconnaissait plus son métier. Ce qu’elle vivait à ce moment-là de sa vie, est en réalité une démission mentale. Elle ne trouvait plus de sens à ce qu’elle entreprenait.
C’est alors qu’elle a eu le déclic :
“Je me suis dit : il faut que je fasse le point. C’est pas possible, je ne peux pas rester comme ça.”
La première fois que Renelle a entendu parler de Chance, elle était quelque peu sceptique quant aux résultats que le parcours pouvait lui apporter. Pour elle, les bilans de compétences n’étaient adaptés qu’aux personnes qui “rentrent bien dans les cases”. Elle explique :
“Comme j’en ai plein des cases, ça me semblait compliqué.”
“Mais je suis quand même allée regarder. Une fois, deux fois, trois fois. Et je suis tombée sur les articles du blog de Chance, notamment un qui parle de multipotentialité.”
“Je me suis dit que finalement, il y avait peut-être des bilans de compétences qui pouvaient me correspondre.”
Renouer avec des envies d'antan
Un rendez-vous plus tard, Renelle passe le pas et se lance dans le parcours.
“La partie d’introspection, ça a été un moment savoureux, parce qu'à certains moments ça repétillait en moi, ça refrissonnait. Alors que ça ne faisait plus.”
Elle explique qu’au fur et à mesure de son parcours, il y a des envies de lorsqu’elle était beaucoup plus jeune qui sont revenues : notamment celle du métier de soigneur animalier. Mais ces envies ont également suscitées beaucoup de questionnements pour Renelle :
“Je vais avoir 46 ans, est-ce que j’ai envie de reprendre une longue formation ? Est-ce que je suis capable d’être salariée, alors que cela faisait des années que je n’étais plus salariée ? Ça a été aussi une longue piste de réflexion là-dessus.”
Mais Renelle explique qu’il y a également autre chose qui s’est passé, lors de sa phase d’introspection :
“Au moment où ça a recommencé à pétiller, c’est quand je parlais de mon métier. C’est quand je parlais du yoga.”
Et maintenant ?
“J’avais besoin de faire le point, la situation m’avait coupée du frisson et du ressenti.”
Depuis le 15 septembre 2022, Renelle enseigne à nouveau le yoga. Grâce au parcours et à sa coach, elle a compris que ce n’était pas son métier le problème, mais qu’il s’agissait simplement d’un mauvais concours de circonstances qui l’a empêchée de ressentir cette joie de transmettre.
“Moi, mon parcours Chance, c’est réapprendre à vibrer mes métiers.”
Mais elle n’en n’oublie pas moins le métier de soigneur animalier, qui garde une place importante dans son cœur. Grâce à la force du collectif Chance, elle a pu être mise en relation avec le zoo de Lille ainsi que le centre animalier “Rendez-vous en Terre Animale” à Orléan, et ainsi, être motivée pour enfin se lancer et croire en ses envies des temps passés. L’année prochaine, Renelle aimerait reprendre une formation dans le but de proposer des activités au parc animalier, en tant qu’indépendante.
“S’il revient ce métier, ce n’est pas pour rien.”
Un dernier mot ?
“Merci de l’ouvrir à même quand on a plusieurs cases ou qu'on ne rentre pas vraiment dans le moule.” “C’est pour moi la première fois où il n’y a eu aucun moment où je me suis sentie comme un extra-terrestre, alors que ça m’arrive plein de fois."