L'essentiel à retenir
“Cela faisait 6 ans que j’exerçais mon métier, j’étais bon dans ce que je faisais, mais c’était devenu trop facile. Le changement était nécessaire.”
Avant de faire le choix de la reconversion, Jérémy était ingénieur dans l’informatique. Pour être plus en accord avec lui-même et ses aspirations, il a décidé de changer de métier. Il raconte comment il a osé sauter le pas de la reconversion.
Un parcours tout tracé vers une “jolie carrière”
Originaire des Pyrénées, Jérémy monte à Paris pour suivre un double cursus en école d’ingénieur et école de commerce.
“Tout ça dans le but, pour faire assez simple, d’avoir une jolie carrière, comme on nous le vend pendant des années à la télé.”
Dans le monde de l’informatique, où il démarre sa carrière d’ingénieur, Jérémy retrouve tout ce à quoi il aspirait : prestige, projets et argent. Seulement, après quelques années, c’est le désenchantement.
Avant la reconversion : sentiment d’inutilité, bore-out et inadéquation avec ses valeurs
Pour Jérémy, le déclic est venu en deux temps. Il réalise d’abord que son travail n’est pas en accord avec son engagement écologique.
“Aller au boulot en voiture et être d’accord, en écoutant la radio, avec tous les problèmes environnementaux, ce n’est pas tout à fait cohérent.”
Puis la crise sanitaire arrive et avec elle, l’obligation de télé-travailler. Pour Jérémy, cette situation donne lieu à une deuxième prise de conscience, celle de la non-essentialité de son travail.
“En plus de ne pas être utile, j’avais l’impression de jouer à un mauvais jeu vidéo toute la journée. Gérer les relations humaines, à travers mon équipe de 30 personnes, devenait juste de la gestion de problèmes.”
En se renseignant sur internet, Jérémy réalise qu’il présente la plupart des symptômes du bore-out, syndrome engendré par l’ennui au travail.
Le bilan de compétences Chance, un moyen de dépasser ses blocages
Jérémy découvre Chance en écoutant un podcast. Attiré par le modèle 100 % en ligne du programme, il décide de se lancer dans la reconversion professionnelle.
Le parcours Chance se décompose en plusieurs étapes, chacune avec des objectifs précis. Pendant 12 semaines, Jérémy alterne entre activités individuelles à faire à son rythme, séance en visio avec son coach professionnel et rencontres au sein de la communauté Chance.
Ce projet, Jérémy a pris son temps pour le construire. “Passé la phase d’introspection, j’ai eu du mal à enclencher sur un métier concret. Il n’y avait rien qui me sautait aux yeux.”
En cause, des blocages bien ancrés, comme la peur de ne pas retrouver du travail, celle de prendre des risques ou encore de sortir du cadre bien précis qu’on lui avait transmis dès son plus jeune âge.
Grâce à son coach Romain et à un travail sur lui-même, il parvient finalement à se libérer de ces peurs infondées.
“C'est la première partie du parcours, la partie introspection, qui a été une véritable prise de conscience pour moi, un voyage intérieur.”
Infirmier : le choix d’un métier de sens et d’action
Jérémy fait le choix d’une reconversion vers le métier d’infirmier.
“J’hésitais entre le monde de l’écologie et le monde de la santé. J’ai choisi de me tourner vers la santé pour l’utilité, l’adrénaline et l’action.”
Pour exercer cette nouvelle profession, 3 ans d’études sont nécessaires. Un temps long, qui ne l’effraie pas pour autant.
“3 ans d’études, c’est 3 ans de vie. Je ne me mets pas une énorme pression.”
Bien vivre sa réorientation professionnelle
Le financement, une préoccupation essentielle
Reprendre des études soulève forcément l’épineuse question du financement.
“Une question importante, parce qu’à 30 ans, je ne compte pas sur mes parents.”
Dans le cas de Jérémy, les coûts de formation sont pris en charge par la région. Il bénéficie également des indemnités chômage de Pôle emploi pendant 2 ans. Pour la dernière année, il a la possibilité de monter un dossier pour demander une extension de l’indemnité, bien que celle-ci soit réduite.
La réaction de l’entourage
“J’avais peur d’aller vers quelque chose qui me fasse remettre en question mon parcours et me fasse m’éloigner de mes amis ou anciens collègues de promo, qui sont, pour la majorité, encore dans ce circuit.”
Cette peur, Jérémy l’oublie assez vite lorsqu’il réalise à quel point son entourage le soutient dans son projet de reconversion.
“Sur ce choix de réorientation, j’ai été assez surpris, car en en parlant beaucoup autour de moi, je n’ai eu que des bonnes réactions.”
Ses proches saluent le courage de sa démarche et son choix de se tourner vers un métier utile. Quitter une situation confortable comme la sienne, peu de gens osent le faire.
Le bilan de compétences Chance, un moyen de se lancer en étant bien accompagné-e
“Chance a été pour moi une manière d’y aller progressivement, de m’approprier mes décisions et de gérer mes peurs.”
Avant de se lancer dans le parcours Chance, Jérémy manquait de confiance en son projet.
“J’ai eu des semaines et des mois de discussions avec mon entourage, ma compagne. On me disait, qu’est-ce que tu attends pour partir ? Et j’avais toujours des excuses pour rester tel quel.”
Pour se lancer dans une reconversion professionnelle, il peut être intéressant de commencer par un bilan de compétences. Le bilan de compétences Chance est réalisable 100 % à distance et est compatible avec une activité professionnelle.
Chance, c’est aussi une communauté d’entraide puissante. Tout au long du parcours, nous mettons en relation les participant-e-s avec des professionnels pour les aider à se familiariser avec le secteur visé. Et vous pouvez aussi échanger avec les autres talents Chance.
“Le parcours Chance a été très riche. Voir des petites vidéos témoignages aide à se rendre compte que tout est possible, que tu n’es pas tout seul.”
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